À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau , Water for Tomorrow lance une nouvelle animation
Nous nous joignons à cette campagne internationale menée par ONU-Eau pour souligner l’importance des eaux souterraines. Ces eaux souterraines sont la source de presque toute l’eau douce liquide dans le monde, nécessaire pour l’approvisionnement en eau potable, les systèmes d’assainissement, l’agriculture, l’industrie et les écosystèmes. Et ces ressources en eau sont soumises à une pression croissante due au changement climatique, à la croissance démographique et à l’augmentation de la demande.
Au fur et à mesure que notre monde se réchauffe, les précipitations deviendront moins fréquentes en été, avec des averses plus intenses les mois d’hiver, ce qui peut conduire à des périodes de pénurie d’eau et de sécheresse, avec des effets potentiellement dévastateurs pour la production agricole, l’industrie et les écosystèmes qui dépendent d’une source d’eau. La problématique des pénuries d’eau de de la sècheresse n’affecte pas que les pays « chauds ». En 2018, le nord de l’Europe a subi l’un de ses étés les plus chauds et plus secs, entrainant certain pays à limiter l’utilisation de la ressource en eau, une perte des récoltes, et de nombreux incendies sauvages à travers l’Europe.
Water for Tomorrow est un projet transfrontalier Interreg France (Manche) Angleterre de l’UE qui opère dans cinq sites pilotes, dans l’est de l’Angleterre et le nord-ouest de la France. Face aux enjeux du changement climatique et une demande croissante pour la ressource en eau, les systèmes de gestion actuels ne tiennent pas suffisamment compte de l’incertitude sur les scénarios futurs, et la prise de décision n’implique pas toujours toutes les parties prenantes concernées. En rassemblant les différents acteurs et utilisateurs de la ressource en eau, WfT soutien toutes ces personnes impliquées à acquérir une vision d’ensemble des enjeux face au pénuries d’eau, et à identifier les meilleures solutions pour s’adapter et mieux planifier pour ces périodes quand les ressources en eau se rarifient.
Au Royaume-Uni, le projet s’entretient avec des parties prenantes de tous les secteurs de l’est de l’Angleterre, l’une des régions les plus susceptibles aux périodes de pénurie et de sécheresse du Royaume-Uni. Dans le East Anglia, les sources d’eau (rivières et aquifères) sont déjà incapables de répondre à la demande en eau et au manque d’eau disponible, ce qui entraîne des répercussions sur l’environnement, l’agriculture et l’approvisionnement public en eau. Tout cela a un coût pour la région en termes de dépenses d’urgence supplémentaires, de perte de revenus et d’épuisement du capital naturel. Sur les sites pilotes français, ces problèmes émergent, avec des sécheresses plus fréquentes et plus longues, ce qui commence à susciter des inquiétudes quant à l’approvisionnement public futur en eau et au risque de conflits d’utilisation entre les différents secteurs.